La pollution n’est plus gratuite au Canada

Josée Wahamaa

L’honorable ministre de l’Environnement et du Changement climatique Catherine McKenna a visité l’Université laurentienne le 7 mars 2019. Environ soixante étudiants et personnel de la Laurentienne qui sont associés aux études de l’environnement se sont présentés pour écouter à la ministre parler des changements climatiques. La ministre McKenna a bien parlé en français et en anglais sur le sujet des changements climatiques et sur la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre. Elle a indiqué que nous vivons actuellement les effets des changements climatiques et que des mesures doivent être prises pour arrêter ces effets. La ministre a souligné l’importance de l’action d’atténuation et de l’adaptation des changements climatiques. Nous savons que le problème est la pollution des gaz à effet de serre (GES). Selon le gouvernement du Canada, la Loi sur la tarification de la pollution cible les citoyens et les industries qui polluent le plus en comparaison avec la moyenne nationale. C’est obligatoire que les provinces doivent avoir un système de tarification du carbone. Le gouvernement provincial de l’Ontario avait essayé de combattre ce système légalement, mais il a perdu le débat. Le système se base sur le principe de pollueur-payeur. Une partie de l’argent levé de la tarification sera réinvestie dans des programmes pour diminuer les GES dans les provinces. L’autre partie sera remboursée aux citoyens en fin d’année lors de la déclaration d’impôts. Selon la ministre, c’est une étape dans la bonne direction dans le but de diminuer les GES au Canada. Le Canada fait un effort de respecter l’accord de Paris que les pays ont signé en 2015. Avant que la ministre parte, Dr Pierre Zundel l'a remerciée en lui offrant un cadeau d’une paire de gants de boxe gravée avec le message « lutter contre le changement climatique ».