Le nouveau rédacteur en chef : restons proches les uns des autres
Photo : Julien Cayouette
Chronique
La rentrée scolaire arrive à grands pas. Pour plusieurs, cela signifie un nouveau début. Pour d’autres, cela signifie revenir à un terrain familier qui pourrait ne pas sembler aussi familier qu’auparavant.
Rappelons que les évènements du printemps dernier n’étaient pas des mesures légères : 69 programmes ont disparu, dont 28 en français. Beaucoup ont perdu leur emploi, incitant soit à une retraite forcée, à déménager dans une nouvelle ville ou à changer complètement de cheminement de carrière. Quelques athlètes sont soudainement chargés de trouver une nouvelle université qui accueillera leur propre sport, ou ils abandonnent leur sport tout de même. Quelques étudiants ont même dû trouver une école qui peut accommoder leur choix de carrière.
Cela dit, la vie de nombreuses personnes a été affectée par la dévastation, et nous ne savons pas quand ce sera fini et ce qui changera de plus, s’il y a quelque chose, d’ici la fin du processus de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). Ce que cela fera pour la Ville du Grand Sudbury, l’Ontario et même le Canada, nous ne le savons pas encore.
Alors, cela revient à mon point sur l’avenir : il y aura certainement un malaise dans l’air à l’approche de la nouvelle année scolaire. C’est évident que ce ne sera plus la même Université Laurentienne qu’on a vue en 2019-2020 et les années précédentes. Cependant, ne nous décourageons pas.
Bien que la pandémie et les coupures de l’établissement nous a tous touchés, pour certains de manière plus dramatique que pour d’autres, nous devons rester proche les uns des autres. La communauté, y compris la communauté francophone, a un besoin d’un soutien urgent. Ce n’est pas dans le type de soutien financier en particulier, bien qu’il ne soit jamais refusé; c’est dans le soutien moral.
Il existe de nombreuses façons de nous soutenir les uns les autres. Par exemple, pour les personnes vivant en résidence, cela peut signifier quelque chose comme préparer un pain pour votre voisin au bout du couloir. Pour d’autres, cela peut simplement signifier de donner un coup de main à un autre en classe ou sortir prendre un café avec quelqu’un dont vous pensez qu’ils ont besoin de parler à quelqu’un.
Soyons optimistes. Plusieurs d’entre nous vont retourner à l’école pour la première fois depuis longtemps. Il y aura certainement des avantages de revenir sur le campus, et nous les étudiants seront près d’accueillir cet ami familier.
Nous pourrons prendre un café de Tim Hortons sur le chemin de la bibliothèque pour une session d’étude ou sur le chemin d’une rencontre entre camarades de classe. De plus, nous serions capables d’aller dans les sentiers de la Laurentienne et/ou le centre de conditionnement physique dans le bâtiment Ben Avery entre les classes.
Aussi, n’oublions pas qu’on pourra de nouveau s’assoir à côté de visages familiers et converser avec notre professeur en face à face et non via un écran d’ordinateur. Tout de même, s’il vous arrive d’être quelqu’un qui suit encore des cours en ligne, nous vous encourageons tous et bon courage.
Bref, je souhaite à tous une bonne rentrée. J’espère sincèrement que nous continuerons à nous soutenir mutuellement. Je suis personnellement très excité de voir les visages familiers et de ressentir à nouveau le sentiment d’errer dans les couloirs de l’université avec toute sa magie.