Maggie met du baume au cœur des étudiants francophones de la Laurentienne
La vice-présidente aux Affaires socioculturelles de l’Association des étudiant.e.s francophones de l’Université Laurentienne, Maggie Lavoie, s’est confiée au journal L’Orignal Déchaîné. Dans cette entrevue, elle nous parle des activités que l’AEF met en œuvre dans le but de maintenir le contact avec la communauté estudiantine francophone (environ 2000), de resserrer les liens et de leur permettre de s’impliquer dans des initiatives environnementales en ces temps de pandémie.
« Nous devons nous adapter à ce nouveau “monde COVID” en nous réinventant dans notre façon de faire les choses pour construire notre vie ». Ces propos de Maggie Lavoie, vice-présidente aux Affaires socioculturelles de l’AEF, annoncent les couleurs des activités lancées en faveur des étudiants en résidences et hors campus universitaire.
Et l’une des « belles initiatives » entreprises par Maggie pour ouvrir l’année académique 2020-2021 a été d’organiser une activité de jumelage en ligne. Cette activité a enregistré la participation de plus de 300 étudiants membres des deux associations estudiantines qui existent à la Laurentienne. « Je savais que cette année serait un peu difficile pour les étudiantes et étudiants de se faire des amis. J’ai donc lancé un questionnaire (bilingue) en ligne afin de permettre aux membres des deux grandes associations étudiantes (AEF et AGE) de la Laurentienne de participer à l’activité de jumelage », explique Maggie.
Une activité de jumelage qui fait du bien…
Le questionnaire dont il s’agit faisait cas des intérêts des étudiants, de la langue de communication et des programmes d’études. Ces éléments ont facilité la création de groupes d’intérêts communs. « Le retour que nous avons eu est que les étudiants dans leur ensemble ont vraiment apprécié cette activité, qui leur ont permis de se créer de nouvelles amitiés, de se faire des contacts. C’est très important », se réjouit Maggie Lavoie, étudiante en 3e année de biologie biomédicale avec une mineure en étude indigène.
La pandémie de la COVID-19 a changé la donne. Mais cela n’entame en rien la détermination de l’AEF et de la vice-présidente aux Affaires socioculturelles d’innover.
Si les années précédentes, les activités se faisaient en personne, des soirées, des jeux se tenaient à l’édifice Parker de la Laurentienne et même au centre-ville de Sudbury. Désormais, la pandémie de la COVID-19 a changé la donne. Mais cela n’entame en rien la détermination de l’AEF et de la vice-présidente aux Affaires socioculturelles d’innover.
Pour preuve, à l’occasion de la journée d’orientation en septembre dernier, un atelier a été organisé avec la diététicienne du Centre communautaire de Sudbury. Il s’agissait de parler de « l’importance d’avoir un bon régime alimentaire », de partager de bonnes idées sur « comment bien manger » pour se maintenir en bonne santé.
Manger bien, se maintenir en bonne santé
Dans cet élan d’initiative, l’AEF a eu l’idée de créer un partenariat avec les résidences universitaires de la Laurentienne pour l’achat d’équipements d’activités physiques (matelas de yogas, des raquettes, etc.) et des équipements pour la pêche. « L’AEF a reçu un surplus d’argent concernant les frais payés pour la santé. On a eu l’idée d’acheter beaucoup d’équipements afin que les étudiants qui vivent sur le campus puissent continuer à faire des activités physiques », révèle Maggie. Elle précise que seuls les étudiants vivant sur le campus peuvent louer ces équipements. « D’ailleurs, ajoute-t-elle, ces activités ne nécessitent pas d’être en groupe, les étudiants peuvent les pratiquer seuls ».
Pour faciliter la communication avec les étudiants francophones de l’Université Laurentienne, l’AEF a décidé de maximiser sa présence sur ses médias sociaux et son nouveau site web, qui est plus dynamique que par le passé. De nouvelles rubriques y ont été ajoutées. On peut aussi voir une présentation des membres du Conseil d’administration et du Conseil des délégués.
« Cette année on a décidé de mettre l’accent sur les médias sociaux pour communiquer avec les étudiants. Cela est très utile puisqu’on a moins ou pas d’interaction physique face à face, il fallait développer cet aspect communicationnel », indique la vice-présidente aux Affaires socioculturelles.
Des étudiants pour sauver l’environnement…
Tout en invitant les étudiants à respecter les mesures barrières pour freiner la propagation de la pandémie, Maggie Lavoie les encourage à s’impliquer dans leur communauté. À cet effet, elle annonce la création de comités consultatifs par l’AEF : environnement et support communautaire.
Le premier comité est consacré à l’environnement. Il a pour but de recueillir toutes les propositions visant à lutter contre la pollution des cache-nez non réutilisables, non biodégradables. « C’est une façon à nous de contribuer à lutter contre la pollution des masques non réutilisables par exemple en faisant en sorte que les étudiants puissent prendre à cœur cette question, en s’impliquant dans la recherche de solution », fait valoir Maggie.
Un support C pour resserrer les liens!
Le deuxième comité est consacré au support communautaire. Il vise à créer et maintenir les liens avec les étudiants. « Malgré les mesures de distanciation sociale auxquelles les populations font face, nous pensons qu’il est important de ne pas cesser d’être des humains », soutient la vice-présidente aux Affaires socioculturelle, tout en demandant aux étudiants de ne pas hésiter à faire un tour à la banque alimentaire de l’AEF. « On a plein de produit féminin et masculin, de la nourriture. Les étudiants intéressés peuvent passer au bureau de l’AEF à l’édifice Parker pour récupérer des choses », dit-elle.
D’ici 2021, tout porte à croire que les étudiants ne vont certainement pas s’ennuyer. L’AEF a déjà prévu des activités pour égayer les étudiants. En plus du concours de sculpture de citrouilles qui se poursuit jusqu’au 31 octobre sur Instagram, Maggie Lavoie annonce la tenue en novembre d’un atelier de cuisine avec un chef du Québec. Les étudiants pourront apprendre à « comment faire de la bonne nourriture avec des ingrédients très simples » en leurs possessions. « En décembre, poursuit-elle, on aura quelques concours pour Noël, par exemple les décorations d’arbres de Noël ».
Baba