KillTheDrill : des élèves abordent des enjeux autochtones
Julia Hamill, Chloé-Juliette Rancourt et Faith Geauvreau-Lowe à leur kioske, lundi. Photo : Olivier Bonin-Ducharme
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À leur kiosque dans le Bowling Alley à l’édifice des Arts ce lundi, Faith Geauvreau-Lowe, Chloé-Juliette Rancourt et Julia Hamill contestent l’autorité de la Banque royale du Canada (RBC). Elles essaient de sensibiliser les passants au sujet du projet de pipeline financé par RBC qui traverse les territoires héréditaires des Wet’sewet’en, une première nation située dans les rocheuses.
Les projets de rénovations des pipelines Coastal GasLink et Trans Mountain sont non seulement toxiques pour l’environnement, mais «traversent aussi les réserves autochtones sans leur consentement en utilisant l’argent de leurs clients» explique Faith Geauvreau-Lowe.
Carte du Coastal GasLink Pipeline. Photo : BC Oil and Gas Commission
Les étudiantes en travail social présentent que la démarche de l’institution financière canadienne est louche depuis le début. Elles expliquent que la Banque royale du Canada a essayé de garder l'enjeu secret de clientèle : «Même moi, personnellement, je ne savais pas que ça se passait» s’exclame Chloé-Juliette Rancourt. Elles croient que c’est pour ne pas ternir à l’image de l’institution financière afin de maintenir la confiance de leurs clients.
Pour combattre ce projet exploiteur, le groupe encourage les étudiants à s’éduquer sur les enjeux autochtones, à participer aux mouvements qui vont à l’encontre de ces grandes compagnies et de suivre des comptes comme @decolonialsolidarity et @yintah_access sur Instagram.
Ce projet ne représente qu’un des multiples enjeux abordés par la classe de Strategies for social change (SWRK 4727). Dans les jours qui suivent, les universitaires pourront explorer d’autres problématiques sociaux courant par l’entremise de kiosques. Ceux-ci seront parsemés un peu partout sur le campus tout au long de la semaine.
