La fête du Canada célébrée dans le recueillement en mémoire aux enfants autochtones

Photo d’illustration. Crédit : Parcs Canada | A. Audet

Photo d’illustration. Crédit : Parcs Canada | A. Audet

Le 1er juillet marque la journée annuelle de la célébration de la fête du Canada. Si d’habitude, la joie et la gaieté se lisent sur presque tous les visages dans la plupart des provinces du Canada, cette année la fête a lieu dans une sorte de « recueillement » en mémoire aux enfants autochtones.

Les récentes découvertes macabres des restes de 215 enfants sont encore vives dans les mémoires. Ceux-ci ont été retrouvés enterrés sur le site d'un ancien pensionnat autochtone à Kamloops, en Colombie-Britannique. Pour plusieurs citoyens, c’était donc l’occasion d’avoir une pensée pieuse à l’endroit de ces enfants qui ont été maltraités dans les systèmes des pensionnats. Non sans oublier les survivants de cette « honte nationale » selon les propos de Marc Miller, ministre fédéral des Services aux Autochtones.

Un 1er juillet symbolisé par le « chandail orange » en Ontario!

Dans certaines villes comme Toronto, on a eu droit à un grand rassemblement d’hommes et de femmes en « chandail orange », une manière de symboliser cette journée de la fête du Canada en hommage aux autochtones. Les marcheurs ont profité de cette occasion pour réclamer des « actions concrètes » du gouvernement et l’application des « 94 recommandations » de la Commission-vérité et réconciliation. Cette initiative mérite d’être saluée par les Canadiennes et Canadiens sensibles à la situation des enfants autochtones et du peuple autochtone en général.

Rappelons que la Commission de vérité et réconciliation avait qualifié ces pensionnats autochtones de « génocide culturel ». Dans ses rapports de près de 4000 pages, elle avait revélée que, « entre la fin du 19e siècle et 1996, plus de 150 000 enfants autochtones ont été arrachés à leur famille et placés dans des pensionnats, pour la plupart sous l'égide de différentes communautés religieuses ». On a aussi appris à travers cette Commission que quelque « 3200 enfants sont morts dans les pensionnats autochtones - pour la plupart avant 1940 - de diverses maladies, dont la tuberculose. »

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