Philippe Mathieu exprime ses pensées sur la dernière année à l’Université Laurentienne.

Les coupures de 69 programmes d’études et de plus d’une centaine de professeurs de la main de l’Université Laurentienne ont entrainé des conséquences réelles pour les étudiantes et étudiants au niveau du choix de cours.

Un tribunal de l’Ontario a déclaré le test de compétences en mathématiques obligatoire pour les nouveaux candidats en enseignement comme inconstitutionnel le 17 décembre 2021. La décision entraine une question : qu’est-ce que cela signifie pour l’enseignement des mathématiques en Ontario?

Le gouvernement de l’Ontario devient le prêteur du débiteur-exploitant (DIP) de l’Université Laurentienne. De plus, onze membres du Conseil des gouverneurs ont démissionné depuis le 16 décembre et cinq autres ont été nommés par la province hier.

Un ancien professeur de l’Université Laurentienne, Thierry Bissonnette, revient sur sa carrière de 13 ans dans le département d’Études françaises et pourquoi il croit que l’Université de Sudbury est la «seule solution fiable pour les programmes francophones».

Le député du Nouveau Parti démocratique (NPD) de Mushkegowuk—Baie James, Guy Bourgouin a redéposé un projet de loi devant l’Assemblée législative le 29 octobre pour moderniser et améliorer les services en français dans la province de l’Ontario. Le projet a pour objectif de remplacer Loi sur les services en français qui existe depuis 1990.

Le recteur de l’Université Laurentienne, Robert Haché, indique que l’établissement est en train de d’évaluer la demande de programmation pour l’offrir aux futurs étudiants. L’université travaille actuellement sur un plan de reconstruction de l’offre de programmes, ce qui signifiera la création de nouveaux programmes d’arts et d’études autochtones, entre autres.

Un sondage complété par 10 % des membres de l’Association des étudiantes et étudiants francophones de l’Université Laurentienne (AEF) indique que 69,1 % des participants préféraient faire partie d’une université bilingue comparativement à 28,9 % qui préféraient faire partie d’une université entièrement francophone.

Le gouvernement de l’Ontario exigera les établissements postsecondaires de mettre à jour leurs politiques et de les modifier d’ici le 1er mars 2022 sur la violence et le harcèlement à caractère sexuel.

La rentrée scolaire arrive à grands pas. Pour plusieurs, cela signifie un nouveau début. Pour d’autres, cela signifie revenir à un terrain familier qui pourrait ne pas sembler aussi familier qu’auparavant.

La crise de l’Université Laurentienne a suscité de vives réactions au sein de la population ontarienne et spécialement chez la communauté francophone dans tout le Canada. Les défis entourant le bilinguisme institutionnel et l’avenir universitaire francophone en Ontario formeront le capital des débats publics.

Retour sur le colloque Franco-Parole III tenu du 23 au 25 juin 2021 en mode virtuel. Il s’agissait de débattre de la question des « Universités et l’avenir de la Francophonie » à partir de la crise qui secoue l’Université Laurentienne.

Si d’habitude, la joie et la gaieté se lisent sur presque tous les visages dans la plupart des provinces du Canada, cette année la fête du Canada a lieu dans une sorte de « recueillement ».

50 ans après cette fameuse pièce qui mettait en valeur une communauté sous-représentée et marginalisée se retrouve aujourd’hui une communauté toujours sous-représentée et marginalisée.

Sans regarder dans une boule de cristal, il est clair que le recteur tentera de faire part de ses ‘’bonnes intentions’’ en ce qui a trait à la restructuration à travers les éventuelles discussions qui auront lieu. Mais visiblement, cette discussion ne sera pas une partie de plaisir.

« La presse communautaire est demeurée intègre à son public, malgré les défis rencontrés lors de la dernière année et a continué à jouer un rôle fondamental dans la protection de la démocratie en offrant de l’information de qualité sur les enjeux locaux. »

Quoi si, moé ‘ssi j’viens du Nord s’tie est ce vendredi 23 avril! Il sera présenté en ligne dans le cadre du Forum Avantage numérique. Visitez le site web du Théâtre du Nouvel-Ontario [www.letno.ca] pour plus de détails!

Denis Hurtubise croit dur comme du fer qu’il n’y a qu’une seule solution, « remettre en place les programmes coupés par un arrangement » pour sauver La Laurentienne de cette « tragédie ». Au risque d’assister à « l’évidement » de la région de Sudbury et inévitablement à une « anglicisation » de l’Université.

C’est près de 50% des programmes de premier cycle offerts en français qui ont été coupés, contre 23% seulement des programmes offerts en anglais à l'Université Laurentienne.

Tout en demandant aux gouvernements ontarien et fédéral d’intervenir pour sauver l’enseignement universitaire de langue française dans le Nouvel-Ontario, le Regroupement des professeur.e.s francophones (RPF) appelle toute la communauté francophone à « résister et faire connaître son mécontentement ».